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Ce que je propose de vous faire découvrir est un mélange entre les techniques carpistes et les techniques de pêche au coup : il s’agit de la pêche de la carpe avec une canne au coup.

Vous vous dites peut-être que c’est une pêche réservée aux pêcheurs au coup un peu fada, en mal de sensations fortes, mais rien à voir avec les « vraies » pêche de carpes avec rod-pod, bouillettes, et tout et tout.

Détrompez-vous ! Il y a 4 ou 5ans, quand ce genre de pêche n’en était qu’à ces balbutiements, il est vrai que ce n’était pas super efficace et qu’il fallait se cantonner aux carpes jusque 5kg maxi.
Mais aujourd’hui, c’est une technique à part entière, réellement efficace pour pêcher des spots en bordures ou à moins de 10/15 mètres du bord. Et ce n’est pas une technique réservée pour les petits poissons.
Rendez-vous compte que le record actuel avec une canne au coup est de plus de 25kg pour la carpe, et un peu plus de 50kg pour le silure !

Les avantages de cette technique :

- un plaisir de combat inégalé par rapport aux autres techniques. Pêcher sur un fil relativement fin et sans moulinet donne vraiment des sensations incroyables ! Même s’il n’y avait « que » cet avantage, je vous conseillerais quand même d’essayer, c’est géant !

- une précision et une discrétion bien plus grande qu’en pêchant à la carpiste, que ce soit au niveau pêche, amorçage ou combat du poisson.

- précision de pêche : si les carpes se cantonnent près d’un arbre noyé ou d’un arbuste, vous pouvez littéralement déposer la ligne à moins de 5cm de leur repère, et ce en tout discrétion.


- précision d’amorçage : grâce à la coupelle d’amorçage, qui se visse au bout du scion ; de même que pour la précision de pêche, vous pouvez amorcer sur quelques centimètres carrés seulement.

- « précision » de combat : terme pas trop approprié mais je n’en vois pas d’autre ; grâce à la grande longueur de la canne (entre 7 et 12mètres généralement), on peut contrôler le combat plus facilement qu’avec une canne à carpe. Si le poisson part à droite, à gauche ou revient vers la berge (vers un herbier ou un arbre noyé par exemple), la longueur de la canne permet de le contrer plus efficacement qu’avec une canne carpe.


Et même dans un endroit dégagé, la canne permet de tirer sur la carpe avec un meilleur angle, et du coup, de la contrôler un peu plus facilement.

Par exemple, lorsque je pêche aux Roussières (un étang dans le 78 qui regorge de carpeaux de 2 à 4kg, qui sont pour la plupart regroupés sous les arbustes qui longent le bord), avec ma canne au coup, je peux avoir ma ligne en 20 ou 22/100, ça ne pose pas de problème car je peux éloigner les carpes des zones encombrés. Alors que les mêmes postes avec une canne anglaise ou quiver-tip, toujours en 20 ou 22/100, je casse ou décroche un poisson sur 2 car je ne peux pas les brider suffisamment…


- dernier avantage, et pas des moindres : le fait qu’on pêche fin (entre 16 et 25/100 selon les poissons, le lieu de pêche et le matos utilisé) et précis donne en général plus de départ de carpes qu’avec des méthodes carpistes.

Les inconvénients de cette technique :

- la distance de pêche : ça semble évident… sur certains parcours, il est tout simplement impossible d’amener les carpes assez proche du bord pour les prendre à la grande canne.

- l’absence de « sécurité » pendant le combat : ce que je veux dire par là, c’est que avec du matériel carpiste, la ligne est relativement solide, et on a une bonne réserve de fil sur le moulinet ; ça tolère facilement quelques erreurs.

En revanche, avec une canne au coup, sur des carpes de plus de 10kg, on est souvent à la limite du matériel utilisé : limite de tension du fil, de l’hameçon, parfois même de la canne. Et comme la carpe ne peut pas partir au large (au maximum, disons 10mètres de canne + 3 mètres de ligne + 15mètres d’élastiques en tension : la carpe peut partir à 25 ou 30mètres au large mais pas plus, sinon c’est la casse), il faut bien la travailler pendant le combat…

C’est donc une pêche qui demande un peu plus de technique et de concentration lors du combat.

Description du matériel


- la canne : dans l’idéal, une canne entre 9m et 12m est nécessaire, mais il est tout de même possible de s’en tirer avec une canne de 7 ou 8m.
Si votre budget est vraiment « short », je vous conseille une canne bas de gamme (en général, elles sont plus costauds) si possible en fibre de verre. Ce sera beaucoup plus lourd que du carbone mais aussi beaucoup plus solide et surtout, plus souple ! Pour le combat, c’est beaucoup plus sécurisant. C’est comme l’histoire du chêne et du roseau… ça plie mais ne rompt pas !

Décathlon en fait des pas si mal que ça pour pas trop cher. (la série put-over, par exemple, est pas mal pour les carpes jusque 5 ou 6kg)

Sinon, l’idéal est une canne qui est vraiment étudié pour ça. C’est évident plus cher, mais aussi plus agréable à manier et plus costaud. On en trouve dans toutes les marques (Milo, Garbolino, Sensas, Colmic, etc..) et pour toutes les bourses.

Dans tous les cas, il vous faudra soit couper votre scion assez court, soit carrément enlever le scion et pêcher à partir du porte-scion.
Ca permet de mettre un élastique de gros diamètre dans la canne. Et ça évite d’utiliser une partie trop fine, donc trop fragile.


- l’élastique intérieur : dans la quasi-totalité des cas, il faut éviter d’utiliser des élastiques creux ! Ils ont un coefficient d’allongement tellement important (environ 700 à 800%) que les gros poissons deviennent incontrôlables, et vous auriez toutes les peines du monde à les amener à l’épuisette…. Imaginez vous avec une canne de 10mètre, 2 mètres de ligne et…. 25 mètres d’élastiques ! Non, non, clairement, il faut éviter ce genre de folklore et pêcher avec un élastique plein !
Le diamètre peut varier de 1,4 mm (pour des carpes jusque 3kg dans un étang dégagé et sans obstacle) à 2,1mm (pour les carpes de plus de 10kg, les endroits encombrés, ou la pêche en rivière).
Il faut au minimum mettre l’élastique sur 3 brins de canne, et lorsqu’on cherche vraiment les beaux poissons, on peut aller jusque 4 ou 5 brins.

Pour bloquer l’élastique dans en bout de canne, il faut éviter d’utiliser des fixe-lignes classiques comme pour la pêche des gardons… car ceux-ci sont en plastique dur ; hors, lorsque vous avez votre élastique en tension maximum avec une carpe, et que celle-ci se décroche ou casse, le fixe-ligne revient à grande vitesse se cogner dans canne... vous risquez de casser la canne.

Donc pour bloquer l’élastique et accrocher la ligne, on utilise ce qu’on appelle le montage « araignée ». On double ou triple l’élastique en bout de canne puis on fait un ou deux gros nœuds. Puis on coupe les bouts d’élastique qui dépassent de trop, et voila : le gros nœud empêche l’élastique de revenir dans la canne.
   

Pour accrocher la ligne à l’élastique, un schéma vaut mieux qu’un long discours… :


Et pour bloquer l’élastique dans la canne, le plus pratique je trouve, est d’accrocher un bout de tresse à l’élastique, puis de coincer la tresse entre 2 éléments de canne ; puis on scotche le bout de tresse restant autour de la canne.

- le nylon : pour les petites carpes, du 16/100 suffit, voire même du 14/100 dans certains cas. Mais dès que les carpes approchent des 6 ou 7kg, il faudra au moins du 18 ou 20/100.
Et pour les belles carpes, ou les endroits un peu chauds à gérer, un bon 22 ou 25/100 est presque indispensable.
Le montage de la ligne est presque toujours en direct, sans bas de ligne. Sauf dans les endroits encombrés évidemment.
En effet, vu qu’on pêche fin, il faut à tout prix éviter de rajouter des nœuds sur la ligne, car ça fragilise grandement l’ensemble.

- l’hameçon : un hameçon résistant mais pas trop gros sera nécessaire. En taille, ça varie entre 18 et 6. Personnellement, les 3 tailles que j’utilise le plus sont les 12, 14 et 16.
Ce n’est pas la taille du poisson qui doit déterminer la taille de l’hameçon, mais la taille de l’appât. Si vous pêcher avec un ou deux grains de maïs doux, un hameçon 12 à 18 sera suffisant.
Par contre, avec un pellet ou un gros morceau de mie de pain, vous pouvez revoir la taille à la hausse.
Evidemment, quelque soit l’hameçon que vous prenez, il faudra qu’il soit costaud.

- le flotteur : un flotteur à fil intérieur est indispensable. Sinon, il se cassera souvent pendant le combat (la tension du fil sur un œillet de flotteur peut l’arracher, ou pire, casser le flotteur en 2). Choisissez le flotteur le plus léger possible en fonction de l’endroit où vous pêchez ! (du moins en étang).
Très souvent, la carpe observe l’appât lorsqu’on dépose la ligne sur le coup, et s’il ne descend pas naturellement (donc si la ligne est trop lourde), la carpe va tout bonnement refuser de le prendre.

La plombée est tout ce qu’il y a de plus simple : quelques plombs 6 ou 8 regroupés à 40cm de l’hameçon et c’est bon.


- la coupelle (ou pot d’amorçage) : absolument indispensable dans certains cas (pêche proche d’un obstacle naturel : branches, herbiers, buissons, etc.).
Soit vous choisissez la coupelle, qui se visse sur le scion, et dans ce cas il vous faut un 2ème kit sur votre canne (ou vous en bricolez un avec une canne bas de gamme).


Soit vous n’avez pas de kits et dans ce cas, il faut vous bricoler un pot d’amorçage. Vous prenez un pot de yaourt, ou de ce que vous voulez.
Vous accrochez un bout de tresse en dessous, vous doublez la longueur du pot de yaourt avec la tresse, puis vous faites une boucle. Vous rajoutez un peu de moins de tresse que la longueur du pot, et la, vous accrocher un morceau de métal en demi-cercle (un hameçon sans ardillon, un bout de trombone, ou ce que vous voulez…).
Puis vous rajoutez un bout de fil entre 2 cotés du pot (ce sera la anse du pot).

Voila comment ça marche : vous passez l’élastique dans la boucle pour accrocher le pot à la canne. Puis vous remplissez le pot avec l’amorce de votre choix.
Vous accrochez le demi-cercle de métal à la anse que vous avez faite pour le pot.
Vous amenez la canne à l’endroit où vous souhaitez amorcer.
Vous posez le pot sur l’eau, et comme il flotte, le pot ne sera plus retenu par l’anse. Vous n’avez plus qu’à relever la canne pour que le pot se retourne et déverse son contenu.

Voilà pour le matériel.
 
L’amorce et les appâts

Pour les poissons de plus de 6 ou 7kg, vous avez l’habitude… pellets, maïs, frolic, tiger nuts, etc.… je ne vous fais pas de dessin, vous avez compris.
A noter qu’un gros morceau de mie de pain est parfois presque miraculeux ! Ca descend tout doucement dans l’eau, ça se délite tout doucement, et au moindre mouvement d’eau (carpe passant à proximité…), ça bouge et des particules de pain s’en vont. Vraiment un must !
Le seul inconvénient étant que ça tient relativement peu à l’hameçon et donc qu’il faut le changer très souvent.

Par ailleurs, les pêcheurs au coup n’ont quasiment pas essayé les bouillettes avec une grande canne, même pour la carpe : voila un truc qui pourrait être intéressant à tester !

Pour les carpeaux, vous pouvez rajouter, en plus des appâts habituels, des asticots, des petits pellets mous, du blé, ou même de l’amorce gros poissons comme pour les brèmes ou tanches.

Stratégie d’amorçage :
- soit vous visez la précision (pour prendre un ou deux gros poissons ; ou alors pour pêcher au ras d’un obstacle), et dans ce cas, un amorçage à la coupelle dès le départ puis après chaque prise sera nécessaire.
Sur un poste celui-ci, la précision est vraiment primordiale ! Beaucoup plus facile au coup qu’avec une canne à carpe….


- soit vous visez plutôt une technique de rappel à la fronde, avec des graines et/ou des pellets. C’est une technique à faire surtout quand le nombre de poissons n’est pas trop faible et quand la précision de pêche n’est pas utile.

Voila ce qu’on observe le plus souvent…. Bien sur, il y a toujours des trucs intermédiaires, comme amorcer à la coupelle, puis, dès que les carpes sont là, fronder régulièrement pour les exciter. Mais grosso modo, je vous ai dit le principal pour débuter.

Evidemment, il est aussi possible de faire un amorçage plusieurs jours avant…, ce n’est pas incompatible.
Le combat


- Alors la règle d’or : ne jamais, jamais, avoir un angle canne/fil trop petit ! (disons pas moins que 45 degrés).

Autant que possible, c’est l’élastique qui doit encaisser le plus la force du poisson ! Plus vous diminuez l’angle canne/fil, et plus la canne va encaisser les coups de tête et les rushes de la carpe.
Et donc plus vous aurez de (mal)chance de casser un élément de la canne.

- A moins d’y être obligé, il ne faut surtout pas brusquer la carpe ! Si vous être trop « violent » avec elle, elle va s’énerver et vous taper un gros rush en bout de canne… et là, c’est fini pour vous !
Il faut y aller doucement mais fermement.

Le seul cas pour lequel il faut vraiment forcer sur la canne, c’est quand on doit éloigner la carpe d’une zone d’accroc, ou d’une zone dans laquelle on ne peut pas la suivre. Là, oui, il va falloir tirer … Mais une fois en zone dégagée, vous pouvez arrêter d’être trop brusque.



- Ne pas essayer de l’amener en surface avant qu’elle soit fatiguée ! Si elle part en bout de canne, faut baisser la canne à droite ou à gauche et laisser faire l’élastique arrêter la carpe.

- Autant que possible, il faut déséquilibrer la nage de la carpe plutôt que de tirer à contresens. C’est d’autant plus facile à faire que la canne est assez grande.

- Ne pas hésiter à reculer loin sur la berge si la carpe s’approche trop proche du bord ! Rappelez-vous la règle d’or !

- Soyez patient ! Il faut prendre son temps, ne pas essayer de l’amener rapidement à l’épuisette ! N’oubliez pas que votre matériel est tout de même assez fin.



- Pour la mise à l’épuisette, sauf cas très particulier, il faut attendre que le poisson soit totalement fatigué ; si le poisson ne vous a pas sorti trop d’élastique, vous pouvez déboîter votre canne et amener la carpe vers l’épuisette. Gare au dernier rush… vous devez être prêt à remboîter la canne très vite si jamais la carpe repart ! C’est pour ça qu’il faut vraiment qu’elle soit fatiguée.
Dans le cas où vous avez trop d’élastique sorti, je vous conseille d’être à deux pour la mettre à l’épuisette.
Car tout seul, je vous promet qu’avec 10 ou 15 mètres d’élastique sorti, c’est vraiment chaud ! C’est faisable, mais bon…

Au pire (mais vraiment au pire !), vous pouvez posez la canne sur le rouleau à déboîter, puis ramener doucement la canne jusqu’à avoir l’élastique dans les mains. Vous ramenez alors la carpe à la main, en tirant sur l’élastique, voire même directement sur la ligne… vous avouerez que c’est sympa à faire une fois de temps en temps, mais juste pour le fun ; mais ce n'est tout de même pas l'idéal...


En tout cas, je vous souhaite d’avoir un jour une belle commune bien énergique au bout de votre canne au coup… c’est vraiment génial ! (et très sportif )

L’avenir de ce type de pêche

La pêche des gros poissons avec une canne au coup est récente, et elle en plein boom.
Il reste donc encore plein de choses à découvrir ou à expérimenter sur sujet !
Si jamais vous décidez de vous lancer là dedans, ne soyez pas fermé, n’hésitez pas à tenter des trucs qui vous semblent efficaces, voire un peu fou, même si personne d’autres que vous ne le fait !

Un exemple : jusque récemment, la cible de cette pêche était uniquement les carpes.
Puis récemment, certains se sont mis à rechercher spécifiquement des amours blancs (23kg le record au coup, je crois), des esturgeons (+ 20 kg ) ou même des silures.


Personnellement, il y a une branche de la pêche à la grande canne qui n’a pas été exploré et dans laquelle je crois beaucoup : la pêche des carnassiers (donc avec un vif, un mort, ou, pourquoi pas, un petit leurre souple…).
Depuis quelques semaines, j’amorce un coup à carpe, mais il semble maintenant envahi par les sandres et silures… ça va être le bon moment pour tester ça !

Bref, en conclusion, je dirais : ayez l’esprit ouvert ! La pêche est vaste, et ce serait dommage ne restez cloîtrer dans les schémas habituels, alors que les possibilités sont immenses ! 

TECHNIQUES CARPISTES, ET LES TECHNIQUES DE PECHE AU COUP

La pêche en hiver de la carpe en carpodrome est complètement différente de la pêche dans les autres saisons. Vu la densité très importante en carpes de ces étangs, quelques poissons restent en activité malgré la forte baisse des températures.
 

 

Le choix du poste est primordial, ainsi que les conditions climatiques. L’observation du plan d’eau permet parfois de localiser les poissons (remous, sauts, bullées…). On recherchera en absence de ces manifestations, les postes en eau profonde (bonde de vidange…), ensoleillés, prés d’une arrivée d’eau plus chaude (résurgences…). Une hausse de la température avec l’arrivée d’un vent plus chaud permet parfois de faire une très belle pêche au cœur de l’hiver. Les eaux étant devenues beaucoup plus claire, les carpes rechignent à s’approcher du bord sauf tard dans l’après-midi. La distance de pêche se situe donc au minimum à 11m.

Amorçage :

C’est la saison idéale pour utiliser les coupelles de scion. On peut utiliser des asticots, des pellets pauvres de petites tailles, entre 1 et 4mm (Bait Tech carp feed pellets…), un peu d’amorce (Spécial G Bait Tech), ¼ de paquet est suffisant, des vers coupés, du maïs doux…

Esches :

Pellets expansés de petits diamètres, de 2 à 6mm…

Asticots, terreaux, vers de vase, très petits morceaux de pains, maïs doux…

 

Habituellement, la pêche de la carpe au coup en hiver est une pêche de patience, les premières touches pouvant être relativement longues à venir.

On peut commencer par amorcer avec un fond de coupelle comportant une centaine de pellets de 2mm humidifiés, une dizaine de 4mm également humidifiés, 5-6 grains de maïs et une dizaine d’asticots. C’est peu… mais largement suffisant pour attirer les poissons et ne pas les gaver.

On amorce ensuite parcimonieusement et régulièrement avec une petite coupelle de scion, on adaptera la quantité en fonction de l’activité des poissons.

Il faudra essayer toutes les esches pour trouver celle du jour

 

Mon appâts préférés pour pratiquer la pêche en carpodrome   en hiver est le pain. J’utilise du pain de mie sans croûte de bonne qualité et le plus frais possible qui va être préparé de 2 façons :

          Je prends 4 tranches disposées l’une au dessus de l’autre que j’écrase le plus possible avec un rouleau à pâtisserie. Cette plaque sera ensuite découpée à l’aide d’un emporte-pièce pour former un cylindre qui sera disposé sur le cheveu, à l’aide d’une aiguille à bouillette, pour l’eschage;

-          Je passe ensuite 4 autres tranches au « blender » afin de mouliner la mie et obtenir une mouture très homogène. Ce pain servira à l’amorçage à l’aide d’un cône enfilé sur le bas de ligne à proximité de l’eschage.

 

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